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Qui sommes nous ?

HISTORIQUE

2007 : Création de la société HOMEOLIS.
2008 – 2009 : Recrutement d’une responsable de secteur et d’une responsable de service en charge de la gestion clientèle et du personnel.
2010 : Pour faire face à l’évolution croissante de la demande, ouverture d’une agence située à Montigny en Gohelle dans le Pas de Calais.
2012 : L’équipe atteint le seuil de 50 salariés.
2013 : Ouverture de l’agence de Courrieres dans le Pas de Calais et renouvellement de son agrément qualité.
2015 : Arrivée de Mme Séverine Crespel et M. Franck De Bruycker à la direction de la société.
2017 : Mise en place d'un système de télégestion
2018 : Evaluation externe
2019 : Changement de local, signature du premier emploi francs de la région

2020 : Mise en place des mesures pour la sécurité de nos clients et de notre personnel face à la propagation de la Covid19.

2021 : Renforcement de nos effectifs administratifs avec l'arrivée d'une chef de secteur en soutien de nos responsables de secteurs : Mme Dezandre Delphine et Mme Cauchy Tiphanie.

2022 : Recours accrue à l'apprentissage pour pallier au manque de personnel dans les ESSMS

2023 : Audit externe + changement de logiciel pour une meilleure qualité de nos services

NOS VALEURS

Nous considérons la personne âgée ou handicapée comme une personne adulte.

Nous nous adressons d’abord à elle en essayant de l’associer au maximum aux prises de décisions et traitons par tiers interposé uniquement si cela est nécessaire.

Nous refusons l’infantilisation et cherchons à maintenir les sentiments de « gouvernance » que peu avoir besoin l’usager sur sa vie.

Afin de respecter le choix de l’usager, il est encouragé à désigner une personne de confiance qui pourra, le cas échéant, parler en son nom.

Nous cherchons avant tout à maintenir, développer, voire restaurer l’autonomie des personnes aidées.

Nous reconnaissons à la famille, le rôle prépondérant qu’elle a dans le maintien à domicile, nous ne cherchons pas à nous substituer à elle, mais l’associons le plus possible au déroulement des opérations.

Nous n’avons ni la vocation, ni la volonté de prendre sa place, car sans elle, le maintien à domicile est rarement satisfaisant. Aussi une collaboration étroite sera toujours recherchée dans le domaine des droits de l’usager.

Nous favorisons toute action permettant de développer le lien social par une capacité d’écoute et de dialogue.

Nous ne sommes pas favorables au maintien à domicile à n’importe quel prix, nous nous portons garants d’une mission de veille et de prévention afin de permettre le maintien à domicile dans de bonnes conditions.


Nous défendons la professionnalisation des salariés et revalorisation de leur profession :

  1. en organisant des temps de réunions, formations et concertations,
  2. en proposant des intervenants extérieurs, en réalisant des entretiens d’évaluations annuelles,
  3. en encourageant la formation individuelle et collective,
  4. en accueillant des stagiaires en formation initiale et continue,
  5. en recrutant exclusivement des intervenants diplômés de niveau V.


Nous privilégions une concertation avec notre environnement :

  1. en travaillant avec confiance avec les représentants des communes et départements,
  2. en gardant des liens constants avec les médecins et autres paramédicaux,
  3. en participant aux colloques, conférences et séminaires relatifs à notre secteur d’activité,
  4. en prônant une pluralité des services en les adaptant et en les développant,
  5. en cherchant des réponses adaptées à la situation de chacun,
  6. en sachant dire non à la prise en charge afin de maintenir une charge de travail compatible avec l’exigence qualité,
  7. en remplaçant les prestations pour lesquelles nos moyens matériels et humains ne seraient pas adaptés.

La déontologie


La déontologie est l’ensemble des règles éthiques de fonctionnement d'une profession médicale ou paramédicale. La charte concerne les règles éthiques de fonctionnement d'un établissement de santé ou d'un service ou établissement social ou médico-social.

L'éthique du soin ou du prendre soin ne se résume pas à la déontologie et au respect d'une charte, elle concerne l'application concrète dans la pratique professionnelle au quotidien. Dans le soin, l’éthique est au centre de la pratique professionnelle des médecins et les infirmiers. Cette dimension éthique s'est ouverte à d'autres professions de l’accompagnement social, du travail social, de la thérapie et du nursing.

Cette démarche éthique concerne tous les publics vulnérables, quelles que soient la nature de la vulnérabilité :

  • Maladie chronique
  • Handicap
  • vieillesse et dépendance
  • marginalité sociale

1/ Concepts

1.1 Déontologie

La déontologie se réfère à :

  • l’éthique déontologique c’est-à-dire la philosophie morale et la loi morale.
C'est-à-dire qu'elle dicte ce qui est bien ou mal. La déontologie professionnelle est donc l'ensemble des règles qui définissent les obligations d'ordre moral de cette profession. On parle de code de déontologie, de charte, de principes...
  • Un code de déontologie est l'ensemble des règles morales qui déterminent les obligations éthiques d'une profession. Ce code s'impose à l'ensemble des professionnels de ce métier

1.2 Charte

Les chartes sont des actes juridiques qui déterminent les règles d'une institution de soin ou d'accompagnement social. Elles font l'objet d'une réglementation et d'un affichage obligatoire dans tous les établissements concernés de manière à respecter les droits des usagers et patients de ces établissements. Elles s'imposent à tous les professionnels et s'adressent tous les usagers et leur famille.

Le respect des règles définies par la charte peut faire l'objet d'un contrôle de l'administration, donner lieu à des poursuites pénales et à une révocation pour les agents de la fonction publique hospitalière ou territoriale, à un licenciement pour faute lourde pour les salariés du privé sanitaire ou médico-social, en cas de manquement grave.

La Charte des droits et libertés de la personne âgée dépendante a fait l'objet d'une négociation entre le ministère de l'Emploi et de la Solidarité et la Fondation Nationale de Gérontologie.

1.3 Éthique

Au-delà des règles, l'Éthique est une réflexion sur l'application de ces normes aux situations concrètes que rencontrent le personnel des services et établissements qui accompagnent les usagers des équipements où ils exercent. La démarche éthique devient centrale dans la prise en charge et l'accompagnement au point que cette démarche est un des enjeux de l'évaluation et de l'accréditation des établissements et services.

L'Anesm a produit en vue du conventionnement divers documents concernant le questionnement éthique

  • Le questionnement éthique dans les établissements et services sociaux et médico-sociaux
  • La bientraitance : définition et repères pour la mise en œuvre

Pour l'Anesm, la bientraitance est une démarche collective pour identifier l’accompagnement le meilleur possible pour l’usager, dans le respect de ses choix et dans l’adaptation la plus juste à ses besoins.

2/ Charte du patient hospitalisé

La charte de la personne hospitalisée constitue une actualisation de la charte du patient hospitalisé de 1995, rendue nécessaire par l’évolution des textes législatifs, notamment les lois du 4 mars 2002 relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé, du 6 août 2004 relative à la bioéthique, du 9 août 2004 relative à la politique de santé publique et du 22 avril 2005 relative aux droits des malades et à la fin de vie.

3/ Déclaration des droits des personnes handicapées, convention et chartes

L'ONU a produit deux textes qui établissent des règles déontologiques en faveur des personnes atteintes de handicap, ces deux textes sont établis en référence à la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme.

Une déclaration qui est la résolution 3447 adoptée par l’Assemblée générale des Nations Unies le 9 décembre 1975 []

Une convention relative aux droits des personnes handicapées, qui est un traité international signée par 149 pays en 2007 la France a signé la convention en 2007 ratifié en le 18 février 2010

La mise en œuvre pratique des 22 principes de la convention par les États membres fait l'objet de l'Agenda 22 défini comme un ensemble de règles de « bonne conduite » mises en œuvre par des États et des autorités locales

L'UNAPEI a voté une motion dans son congrès de Brest le 20 mai 1989, CHARTE POUR LA DIGNITE DES PERSONNES HANDICAPEES MENTALES ce texte est une déclaration d'intention d'ordre éthique ainsi qu'une CHARTE ÉTHIQUE ET DÉONTOLOGIQUE DES ASSOCIATIONS MEMBRES DE L’UNAPEI en 2002

4/ Charte des droits et libertés de la personne accueillie

Arrêté du 8 septembre 2003, article L. 311-4 du Code de l'action sociale et des familles.

Cette charte concerne les personnes accueillies dans les établissements sociaux et médico-sociaux. Elle a pour but de prévenir tout risque de maltraitance.

Il est remis à l'usager ou son représentant légal un livret d'accueil auquel sont annexés :

A) Une charte des droits et libertés de la personne accueillie, spécifique à la nature de l'établissement. Par exemple pour les EHPAD, la Charte des droits et libertés de la personne âgée dépendante est incluse dans le livret d'accueil

B) Le règlement de fonctionnement de l'établissement

C) Un contrat de séjour ou un document individuel de prise en charge est élaboré avec la participation de l'usager ou de son représentant légal. Ce contrat ou document définit les objectifs et la nature de la prise en charge ou de l'accompagnement dans le respect des principes déontologiques et éthiques, des recommandations de bonnes pratiques professionnelles et du projet d'établissement. Il détaille la liste et la nature des prestations offertes ainsi que leur coût prévisionnel.

La charte des droits et libertés de la personne accueillie constitue un fondement règlementaire qui garantit le respect des principes et droits fondamentaux suivants :

  • principe de non-discrimination
  • droit à une prise en charge ou à un accompagnement adapté
  • droit à l'information
  • principe du libre choix, du consentement éclairé et de la participation de la personne
  • droit à la renonciation
  • droit au respect des liens familiaux
  • droit à la protection
  • droit à l'autonomie
  • principe de prévention et de soutien
  • droit à l'exercice des droits civiques attribués à la personne accueillie
  • droit à la pratique religieuse
  • respect de la dignité de la personne et de son intimité

5/ Personnes vulnérables en état de précarité ou d'exclusion

Il n'existe pas de chartes spécifiques pour ces publics mais des recherches universitaires des rapports traitent des difficultés d'une intervention auprès de ces personnes sous deux formes :

  • La prise en charge des problèmes spécifiques de santé de ces publics. Personnes en état de précarité ou d’exclusion. Dans les années 1990/2000 la politique de réduction des risques dans un cadre légal inchangé de la lutte contre la toxicomanie (loi de 1970) relève du droit aux soins des usagers de drogue.

L'éthique des pratiques de santé en milieu pénitentiaire, relève également de cet aspect.

  • L'intervention sociale auprès des jeunes ou des adultes marginalisés.

Cette intervention est marqué par le débat politique sur la pauvreté, la sécurité, la relégation sociale. De plus historiquement des pratiques que l'on désignent aujourd'hui comme maltraitantes, voir comme des pratiques d'eugénisme, ou d'euthanasie de masse, ont eu lieu au cours des XIXe et XXe siècles Aujourd'hui le placement des enfants des familles les plus pauvres donne lieu à un débat sur l'opportunité de cette intervention. Jusqu'où faut-il défendre l'intérêt supérieur de l'enfant []? Ce qui rend difficile un consensus indispensable à une approche éthique de la prise en charge de ces publics.

Le rapport de L'IGAS de 2005 Suivi, contrôle et évaluation du travail social et de l'intervention sociale traite aussi de l'intervention sociale auprès des jeunes marginalisés des limites de ce travail et de la dimension éthique que cette intervention

6/ Charte des droits et libertés de la personne âgée dépendante

Cette charte concerne tous les maisons de retraites médicalisées publiques ou privées associatives ou lucratives, également les USLD aux SSIAD aux services d'aide à domicile agréés ou déclarés.

Texte abrégé de la Charte

Art 1 Choix de vie : Toute personne âgée devenue handicapée ou dépendante est libre d’exercer ses choix dans la vie quotidienne et de déterminer son mode de vie.

 Art 2 Cadre de vie : Toute personne âgée en situation de handicap ou de dépendance doit pouvoir choisir un lieu de vie - domicile personnel ou collectif - adapté à ses attentes et à ses besoins.

Art 3 Vie sociale et culturelle : Toute personne âgée en situation de handicap ou de dépendance conserve la liberté de communiquer, de se déplacer et de participer à la vie en société.

Art 4 présence et rôle des proches : Le maintien des relations familiales, des réseaux amicaux et sociaux est indispensable à la personne âgée en situation de handicap ou de dépendance.

Art 5 Patrimoine et revenu : Toute personne âgée en situation de handicap ou de dépendance doit pouvoir garder la maîtrise de son patrimoine et de ses revenus disponibles.

Art 6 Valorisation de l'Activité : Toute personne âgée en situation de handicap ou de dépendance doit être encouragée à conserver des activités.

Art 7 Liberté d'expression et liberté de conscience : Toute personne doit pouvoir participer aux activités associatives ou politiques ainsi qu’aux activités religieuses et philosophiques de son choix.

Art 8 Préservation de l'autonomie : La prévention des handicaps et de la dépendance est une nécessité pour la personne qui vieillit.

Art 9 Accès aux soins et à la compensation des handicaps : Toute personne âgée en situation de handicap ou de dépendance doit avoir accès aux conseils, aux compétences et aux soins qui lui sont utiles.

Art 10 Qualification des intervenants : Les soins et les aides de compensation des handicaps que requièrent les personnes malades chroniques doivent être dispensés par des intervenants formés, en nombre suffisant, à domicile comme en institution.

Art 11 Respect de la fin de vie : Soins, assistance et accompagnement doivent être procurés à la personne âgée en fin de vie et à sa famille.

Art 12 La recherche une priorité et un devoir : La recherche multidisciplinaire sur le vieillissement, les maladies handicapantes liées à l’âge et les handicaps est une priorité. C’est aussi un devoir.

Art 13 : Exercice des droits et protection juridique de la personne vulnérable : Toute personne en situation de vulnérabilité doit voir protégés ses biens et sa personne.

Art 14 L'information : L’information est le meilleur moyen de lutter contre l’exclusion.


Les publics vulnérables


Nous recensons dans ce document les 4 principales natures de la vulnérabilité et portons une attention particulière à la maladie d’Alzheimer.


1/ La maladie chronique

En médecine, un état persistant et accablant est appelé chronique. Par exemple, une maladie est chronique si elle persiste dans le temps, en général plus de six mois.

En 2012, 28 millions de Français (42,9 %) suivaient un traitement au long cours et 15 millions de Français (22,9 %) étaient atteints d'une ou plusieurs maladies chroniques[1].

L'incidence des maladies chroniques est en augmentation constante. Les cancers étaient imputés dans 26,9 % en 1990. Les maladies cardio-vasculaires étaient responsables de 33,4 % en 1990.

Entre 1994 et 2004, ces Affections de Longue Durée (ALD) ont progressé de 73,5 % (+ 84 % pour le cancer ; +83 % pour le diabète).

Cette hausse de 5,7 % par an en moyenne sur dix ans est beaucoup plus rapide que le vieillissement de la population.


2/ Le handicap

Le handicap est la limitation des possibilités d'interaction d'un individu avec son environnement, menant à un stress et à des difficultés morales, intellectuelles, sociales ou physiques.

Il y a quelque 650 millions de personnes handicapées dans le monde selon le Rapport mondial sur le handicap de l'OMS et de la Banque Mondiale. Si on y ajoute les familles élargies, ce sont 2 milliards de personnes qui sont concernées

La classification internationale du fonctionnement, du handicap et de la Santé (CIF) analyse le handicap en quatre notions :

fonction organique (fonction mentale, sensorielle, digestive, etc.), c'est-à-dire le domaine de fonctionnement corporel ;

structure anatomique (structure du système nerveux, structure liée au mouvement…) qui situe l'organisation physique en jeu ;

activité et participation (activité de communication, de mobilité…) qui identifie les fonctionnements concernés ;

facteurs environnementaux (produit et système technique, soutien et relation…) qui relie aux facteurs extérieurs potentiellement handicapants

L'approche éthique de l'accompagnement se résume en trois principes : ne pas vouloir pour l'autre, respecter sa liberté de choix ; faire de l'usager et de sa famille les partenaires de son projet ; évaluer la qualité de mon intervention personnelle en tant qu'accompagnateur (Éthique de la responsabilité), tracer par écrit mon intervention personnelle de manière à permettre son évaluation.


3/ La marginalité sociale

L'exclusion sociale est la relégation ou marginalisation sociale d'individus, ne correspondant pas ou plus au modèle dominant d'une société, incluant personnes âgées, personnes sujettes à un handicap) ou autres minorités. Elle n'est généralement ni véritablement délibérée, ni socialement admise, mais constitue un processus plus ou moins brutal de rupture parfois progressive des liens sociaux.

Ce terme a commencé à trouver un usage social courant dans les années 1980 dans les sociétés post-industrielles. Alors que le phénomène de mise à l'écart se retrouve dans de très nombreuses sociétés et remonte à des temps anciens, le phénomène actuel d'exclusion sociale ne recouvre pas forcément, ni exactement, celui de la pauvreté. L'une des expressions dominantes des sociétés occidentales est la participation active au marché du travail. Nombre de chômeurs se sentent exclus socialement.

L'exclusion sociale, en privant un individu ou un groupe d'une reconnaissance, nie son identité. Et, lorsque l'individu passe de l'état de fait au statut, alors, s'opère un processus de stigmatisation. Elle peut concerner différents champs ou valeurs, comme la famille, le mariage, le logement, la culture ou la scolarisation. Lorsque cette exclusion concerne des groupes très fragilisés (économiquement), elle entretient leur stigmatisation.


4/ La vieillesse et la dépendance

a/ La dépendance est la situation d'une personne soit sujette à une maladie invalidante ou incapacitante, soit une personne âgée, soit une personne handicapée, et qui nécessite une prise en charge par des tierces personnes pour compenser son manque d'autonomie.

La dépendance a donné lieu en France à un débat initié par le gouvernement français dès 2010, et suivi par des initiatives ultérieures

En 2014-2015, un projet de loi (Adaptation de la société au vieillissement) s'intéresse notamment à l'accompagnement et aux soins pour la personne vieillissante en cas de perte d’autonomie

Le Lundi 28 décembre 2015, le Président de la République a promulgué la loi n° 2015-1776 relative à l'adaptation de la société au vieillissement (ASV)

Ce texte vise à préparer la société française au vieillissement de sa population en anticipant la prise en charge et en garantissant l’autonomie des personnes âgées.


b/ La vieillesse est l'âge ultime de l’être humain qui succède à l'âge mûr, appelé aussi « troisième âge » (on nomme parfois quatrième âge le moment où l'on devient dépendant, qui correspondait dans la décennie 1990 au moment où on bénéficiait de l'aide physique de ses enfants nouvellement retraités). Un premier palier commence vers l'âge de soixante-cinq ans lorsque la plupart des personnes ont pu quitter la vie active (avec retraite ou pension). Ces personnes peuvent avoir autant d'activités, voire davantage, mais celles-ci s'exercent plus souvent pour leurs loisirs ou encore dans le bénévolat, et de façon plus espacée qui évite enfin la routine quotidienne des transports.

Signes physiques : On retrouve en général, chez une personne âgée, rides, cheveux blancs rte des cheveux. Après 75 ans, des signes de faiblesse physiques et des dérèglements physiologiques (le vieillissement qui touche les systèmes immunologique, hématologique s'appelle homéosténose) tendent à se développer. Entre ces deux âges apparaissent souvent l'arthrite, l’arthrose, les rhumatismes, qui rendent aussi la vie quotidienne moins commode.

Les performances de la mémoire sont progressivement affectées, les recherches se concentrent sur une carence en protéine.

Signes sociaux : La vieillesse répond aujourd'hui principalement à des injonctions sociales et médiatiques. L’intérêt des gouvernements envers les aînés et les enjeux qui les concernent témoigne des inquiétudes associées à cette partie de la population et à l’apparition de « sociétés vieillissantes

La dépendance, ou la perte d'autonomie, de la personne du quatrième âge est la mesure principale de l'état de vieillesse. La fragilisation peut être d'ordre physique, mental ou moral, mais aussi économique.

La fragilisation mentale comprend le « syndrome de désinvestissement » (refus de se mouvoir, de manger et de boire, retrait social...) qui peut conduire dans les derniers mois de vie de la personne âgée au « syndrome de glissement » (détérioration globale des fonctions intellectuelles le plus souvent consécutive à une maladie ou à un accident).

c/ La Maladie d'Alzheimer

La fragilisation mentale comprend aussi la maladie d’Alzheimer. Quand une personne âgée commence à faire de l'Alzheimer, la zone temporelle où elle se projette devient plus centrée sur le présent, son centre cognitif est atteint. On disait autrefois, maladroitement, qu'elle "retombait en enfance". La part de vérité de cette formulation est qu'elle a plus que jamais depuis l'enfance besoin d'affection et de réconfort. Quand on n'arrive plus à accomplir certains actes de la vie courante, rien n'est plus réconfortant que la présence des êtres chers même si la personne malade ne semble pas reconnaître ses proches.

Les personnes atteintes d'un début d'Alzheimer s'habituent à leur environnement, qu'elles appellent "leur maison" et appréhendent fortement l'idée de s'en éloigner. Lors d'un déménagement, la conservation des meubles familiaux les rassure, mais elles sont longtemps désorientées. Dans des cas plus sérieux, ces personnes commencent à confondre les choses, par exemple ne savent plus si elles ont vu récemment des personnes ou des photos de celles-ci. Un avantage de la situation est qu'elles sont rassurées si elles sont entourées de photos ou d'objets familiers. Pour les cas plus graves, il existe maintenant des tapis qui font appel à l'aide aussitôt que la personne âgée débarque de son lit, ou se lève de sa chaise, évitant ainsi la contention.

Les malades doivent être aidés pour certaines habitudes, comme pour la prise de repas, avec un accompagnement par une personne préposée ou un rappel à l'aide d'une horloge.

À mesure que la maladie prend de l'ampleur, la conscience de l'utilité des choses est progressivement perdue (retrait des prothèses, non port des vêtements par exemple). Les assistants de vie peuvent alors être rejetés par le malade qui ne comprend plus le sens de leur action.

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